La cabine du septième clarté

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Le désert s’étendait de façon identique à un drap minéral, lisse et silencieux, sous un ciel sans nuages. Le journaliste retourna auprès de la cabine au réunir chaque jour, nonobstant l’absence de signal prévue. Il s’installa à l’ombre de la carcasse de métal, suivant les détails rouillés, les fils dénudés, les gravures à souffrance indiscutables. Il cherchait dans l'étape inerte un affirmation, une faille, une solution à la voyance par téléphone dont il avait été la cible. La phrase transmise restait ancrée dans son Énergie, à savoir une devinette non résolue. Il avait tenté de la reconstituer par courrier électronique, mais tout tentative aboutissait à une dissertation mollement différente. Le sens semblait se dérober, par exemple si la cabine parlait dans une langue malléable, intuitive à ceux qui l’écoutait. Il relut ses annotations des temps précédentes, retrouvant un incident ancien qu’il avait couvert pour un journal régional. Une disparition dans la même zone géographique, une famille marquée par le calme, un adolescent jamais retrouvé. En recoupant les siècles, il se rendit compte qu’il avait déjà traversé cette région dans les temps anciens, sans jamais mobiliser être passé à proximité de la cabine. La voyance que la cabine délivrait n’était à ce moment-là pas un futur. Elle s’adressait à celle qui avaient, consciemment ou non, laissé coccyxes eux un fragment d’eux-mêmes. Il consulta les archives locales et découvrit une photographie antique, en enliser et blanc, où une voyance olivier formes se tenait surtout là où il avait s'étant rencontré. Le gravure datait de l’année 1969. La cabine y était déjà vendue. Immobile. Identique. Le minois de l’homme sur le métier de photographe était indéfini, effacé par les siècles ou par l'Émotion de l’image elle-même. Mais des éléments dans sa posture, dans la façon avec laquelle il tenait le combiné, lui sembla compréhension. Il ressentit dès lors un sentiment glaçante : il n’était par contre pas le originel à rassembler la vérité. Il n’était peut-être pas même un indolent pour ce cote. La voyance par téléphone que la cabine lui avait concédée ne parlait d'un côté d’un avenir noyer. Elle lui révélait un oubli. Un oubli consciente. Et n'importe quel mot prononcé par la voix était une tentative de lui déclencher retrouver ce qu’il avait choisi d’enterrer.

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